En ce moment, je prépare l’année scolaire prochaine. Grâce à cette vue d’ensemble, mon LOOP365, je visualise les 32 semaines de cours d’un seul coup d’œil.

Je peux ainsi anticiper, et surtout structurer ma progression cohérente et penser les objectifs à différents niveaux : ceux de chaque semaine, ceux des cycles intermédiaires, ceux des périodes et ceux de l’année complète.
Je place en tout premier mes objectifs de fin d’année. Je les place début juin. 
Disposer d’une vision globale est fondamental pour construire une progression logique et fluide. Elle permet de rester cohérent, d’éviter les ruptures inutiles, de repérer les déséquilibres et de planifier des temps d’itération. Je peux poser des jalons, organiser les apprentissages dans le temps, prévoir les reprises nécessaires, aménager des périodes plus légères ou plus soutenues.
Je m’interroge sur les éléments qui devront être répétés chaque semaine. 
J’en profite aussi pour placer les éléments de base, ce qui ne peuvent pas ne pas être : les fondamentaux du programme, les compétences incontournables, les points d’appui nécessaires pour progresser.

Le calendrier que je construis est une version initiale, un prototype. Il sera bien sûr modifié au contact des élèves, une fois que j’aurai identifié leurs besoins, leurs rythmes et leurs façons d’apprendre. Chaque classe est différente.
Mais cette préparation me donne un cadre clair et souple, prêt à accueillir la réalité du groupe.
J’utilise un simple outil de pilotage. Il offre une vision d’ensemble tout en laissant place aux ajustements. Je peux y lire la structure de l’année tout entière, tout en gardant l’esprit ouvert à ce qui émergera au fil du temps.
Cet outil fait partie de mon bien-être. Je privilégie mon bien-être en premier avant celui des élèves. Ce n’est ni ironique ni provocateur. 
Ce type de préparation fait partie de la pédagogie agile. En affichant le temps, en rendant visible la structure et en laissant de la place pour les imprévus, je crée les conditions pour itérer, ajuster, et surtout améliorer. Comme dans d’autres secteurs qui utilisent l’agilité, il ne s’agit pas de figer un plan, mais d’offrir une structure vivante, prête à accueillir ce qui est encore inconnu.